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DEDICACESSEN
3 septembre 2007

[Auprès de mon arbre]..........

hige01Higelin… Higelin… Parler d'Higelin. La blague… Pourtant il a partout sa place où je suis, il l'a donc ici aussi. Elle est un peu grandiloquente, cette phrase. Mais elle dit une de mes vérités, j'ai pas mal d'Higelin en moi. Soupir. Si si, je vous jure : soupir profond sous les arbres où roucoule un truc qui ne devrait pas être à roucouler dans ces arbres-là, j'entends même un écureuil claquer de la mâchoire mais ça c'est normal, ici vivent les écureuils. Et la saison est pleine de noisettes. Bon, il faut revenir dans le soupir, à Higelin. J'ai du mal à parler de lui, parce que je sais que les mots seront forcément à côté, pauvres. Bêtes. Pauvres bêtes. Je l'ai rencontré, mon père Higelin, quand j'avais 15 ans, il y a 27 étés de cela. Bon, là faudrait que j'aille me descendre une bouteille de champagne pour oublier la soustraction que je viens de faire. Continuons, je sens que je vous perds. J'ai une mentalité de maman de Petit Poucet, faites gaffe, je perds beaucoup ceux qui s'arrêtent à mes bois noirs. Bref… La première rencontre. Vous savez où c'était ?

Manue, elle, elle sait. C'est elle qui me l'a présenté. Bon à cause d'elle aussi, j'ai bien failli le mettre dans ma liste "à oublier de suite". Faut dire qu'elle chante… soupir à nouveau… comment dire… ? Manue chante comme… ? Non ! En fait, j'ai trouvé : Manue ne chante pas. Mais elle croit que si. Nous étions donc deux ados de 15 ans (surtout moi, elle est plus jeune de quelques mois, il faut bien lui rendre quelque justice) et nous jouions au volant, qui ne s'appelait pas encore "badminton" à Talloires, mon cher Talloires du bord du Lac d'Annecy. Et elle ne chantait pas mais croyait que si. Elle le croyait même à tue-tête. J'imagine que l'entreprise avait pour but de me déstabiliser et de gagner haut la main. Ce qui était parfaitement inutile et donc profondément vil quand on connaît nos prédispositions respectives pour le sport. Mais la fourbe s'en moquait, elle hurlait : "Attention les gamines pour le vol du bourdon va y avoir du frisson dans l'échine, à fond les gaz on attaque un looping juste à la sortie du grand canion"… Et, cinglée que je suis, j'essayais vainement d'y comprendre quelque chose. "j'ai comme la sensation d'être un ch'wing-gum au fond 'un lance-pierre, mannekenn pis vlà qu'on r'part en arrière zont dû monter l'hélice à l'envers"… trois points perdus plus loin : "j'avais prévu en cas de chute quelques coupons de toile de jute pour me servir de parachute"… Et cette fin qui finit (c'est bien normal pour une fin) par arriver :
- eh monsieur ! dessine-moi une chèvre !hige04
- mmmrzzff….
- Eh monsieur ! dessine moi une chèvre !
- mmmmscrrrmmm tu vois pas que je suis occupé, hein ?  screumpf…. pourquoi faire ?
- ben ! Pour mon mouton, tiens !
tadadatadadatatadoumdoudoudoum…"

Je n'étais pas conquise encore. Battue au volant, curieuse, mais pas conquise. Faut dire que j'avais beaucoup aimé Dave, quelques années avant, chacun ses erreurs, je voulais l'épouser, à onze ans on est parfois bien peu lucide. Et puis faut dire aussi que je traversais gentiment une période Balavoine à qui je trouvais une sacrée bonne bouille et des chansons planquées dans les 33 T plutôt belles; Alors l'Higelin, surtout déchanté par Manue…

Il a fallu attendre la rentrée. Un jour, la même douce dingue (que j'aime) m'a filé le disque tout entier à écouter, sa maman le lui avait offert. Dire que je ne connaîtrai plus jamais ce doux étourdissement, cette stupéfaction-là, à découvrir Champagne Pour Tout le Monde et Caviar Pour Les Autres. Ça a été le début, le vrai début, ma deuxième rencontre, en tête à tête avec lui, mon coup de foudre. Il chantait des choses dingues, des choses joyeuses ou intensément mélancoliques, il débordait de partout, fou, jeune homme éraillé, sans retenue, sans pudeur, je l'aimais, je me retrouvais chez moi, un chez moi que je n'aurais fait que frôler auparavant sans oser le pressentir réellement, je poussais tout juste la porte et pourtant tout m'était familier, facile, accueillant. Evident.

Il faut vous dire. Si si il le faut… il faut vous que j'avais perdu mon père deux ans plus tôt. Quand je vous disais que j'ai une propension très marquée à perdre les gens… Donc me voilà à 15 ans, tombant en amour quasi filial (quasi, faut pas pousser) du père Jacques.  Ça s'est fortement aggravé environ 6 mois plus tard, le 16 avril 1981, quand je suis allée le voir en chair et en os, sueurs et regards noirs, sur scène. Oh la claque. Higelin de 1981… Vous pouvez pas savoir ! C'était… c'était magique ! non, Magique avec un grand M, ça tenait du cirque, du conte, il passait un tas de gens sur scène, un danseur illuminé, des jongleurs, des femmes sublimes. Il nous racontait son rêve "Jacques Joseph Victor dort". Un homme tiraillé entre le jour et la nuit, ses chimères et la réalité.  Sa femme Kuelan et la hige05somptueuse Armande Altaï interprétaient ces deux berges du ravin où il s'abîmait, éperdu. Pendant la deuxième partie du spectacle, il était seul, habité, funambule en noir sur l'extrême bord de la scène, j'aurais pu le toucher. Ça a été mon premier "Hold tight", morceau d'anthologie, immense complicité, 20 mn autour d'un piano, où le public est appelé à chanter, murmurer, jouer la comédie. Quelle formidable communion délirante, sans queue ni tête, au gré des impros du maître de maison. Higelin les soirs où il te veut, t'as beau faire, qui que tu sois, tu résistes pas. Il t'embobine, romanesque, te fait chialer, nostalgique, te malaxe, paillard, te bouscule, électrique, te berce, pianiste, tu te retrouves à chanter, à rigoler, à te taire, à l'aimer. J'en ai emmené des gens, à ses concerts, et des durs encore, et des tatoués, et des tendres, et des enfants. J'en connais pas un qui ait résisté.

Si je vous embête hein, faut le dire. Et puis vous êtes pas obligés de tout lire non plus.

Bref, après ce baptême-là, Higelin était définitivement de ma famille, adopté à jamais, après avoir poussé la porte de ce chez moi, après avoir attendu dans l'entrée, j'étais dans la pièce principale, au chaud d'un grand feu. Depuis, on a répété la fête souvent, une quinzaine de fois environ je crois… attendez je compte… Oh non j'en oublierais ! en tout cas, le rendez-vous que je ne louperai pas, c'est celui du 18 octobre prochain, au Bataclan. Il y fêtera ses 67 ans (et il tient toujours trois heures sur scène, et il saute toujours sur son piano, mon acrobate !) et je serai là. Il me tarde ! Voilà, ça aussi il l'a aidé à le cultiver : l'enthousiasme, l'impatience, la spontanéité ! A chaque concert, je me recharge, il m'épate, il me balade. Ses spectacles n'ont rien de grands shows, ils ne sont pas millimétrés, pas léchés, ils sentent bon l'audace et la générosité. Le dernier est à peine mieux coiffé que d'habitude mais la musique y sonne si forte et pure, si rock ! Qui ne l'a pas vu sur scène ne connaît pas Higelin.
Il m'a ouvert tant de portes d'Alice, tant de jardins multicolores, m'a montré tant de chemins et avant tout celui de la liberté, incroyable et têtue, toujours là. Des fois, ça rend pas service, ce goût, ce penchant coupable. Mais. Mais je n'y renoncerais pour rien au monde. Je ne dis pas que je suis libre, non. Je dis que j'ai choisi mes chaînes. Je dis que j'ai su en rompre quelques-unes et que je saurais. Et je dis qu'Higelin y est pour quelque chose.

higelin03

J'ai déjà parlé "en vrai" avec lui. Oui. Un premier soir, tout près de chez moi, j'avais 22 ans et il a tenu mon visage tout près du sien, à la sortie des coulisses, on s'est embrassés, je ne lui ai pas laissé mes lèvres, eh oh ! papa ! t'arrête tes conneries ! On a rigolé, un court instant, trop rapide, à la lueur de la pleine lune, même pas rousse. Il a dit qu'il chanterait jusqu'à la fin, même en fauteuil roulant et je lui ai promis de pousser l'engin.
Quelques années plus tard, un soir de première au cirque d'hiver, nous l'avons attendu à la sortie des artistes. Nous devions être 8, je crois à avoir résisté à l'heure tardive, au froid, réunis en cercle sur un bout de trottoir, espérant non pas un autographe, c'est pas le genre de la maison, mais un moment, un joli moment bref. J'ai su à la tête des autres, face à moi, qu'il se pointait, il arrivait là, juste derrière moi. Les conversations s'étaient arrêtées, les yeux tournaient en roue libre. Je me suis retournée. Et oui il était là mon magnifique père, dans un de ces grands manteaux qu'il affectionne, à la Corto Maltese, le pas élastique du danseur. Décoiffé dans la nuit, beau comme un arbre. Higelin ressemble à un arbre, tortueux, solide, qui grince ou accueille, selon les jours. Il ne faut pas vouloir se planquer dessous les soirs d'orage, il y tonne plus fort qu'ailleurs, il faut y courir chercher de la douceur quand le soleil brille fort. Ce soir-là c'éhige06tait Midi et ciel découvert. Il nous a ouvert les portes du cirque d'hiver, montré les coulisses, les stalles des animaux. Je le suivais, poussée toujours par le chéri. Il me  reste seulement une couleur de cette visite surréaliste, le rouge (mon cœur qui battait ?). Il nous a menés jusqu'à une grande salle où ombrechinoisaient au loin quelques somnambules, sa cour des miracles. Il est allé chercher près d'eux des chaises, des bières, une bouteille de Bordeaux et s'est assis avec nous, entre mon chéri et moi. Une heure à le respirer, le grand bonheur. En famille. Parfois, j'oubliais de le regarder, alors, au coup d'œil suivant, je tentais d'enregistrer tout pour rattraper les secondes envolées, le dessin des oreilles, les sillons de ce visage immense, où j'aurais tant voulu passer mes doigts, comme le diamant d'une platine à vinyls, révéler la musique des creux.

J'aime les visages. Je rêve d'avoir le cran un jour et les sous aussi, pour, armée d'un super appareil photo à zoom et reflex, partir à la chasse aux visages, comme à celle aux papillons (sauf que j'ai très peur des papillons, enfin surtout les papillons de nuit mais ça… c'est une autre histoire). Souvent, je crois que je déteste les gens. En fait c'est la foule que je redoute, le groupe. Quand je n'en peux plus de contempler le flux de ce drôle d'animal, dans les supermarchés par exemple, son mouvement reptilien et irréfléchi, quand les larmes me montent aux yeux à les imaginer si proches et si loin de moi à la fois, ondoyant en cadence vers les pièges qu'on leur tend, quand je souffre d'eux, de leurs bousculades, de leur hargne fatiguée, de leurs mots bêtes comme des couteaux attrapés au hasard de la transhumance, de leurs odeurs trafiquées, quand je n'en peux plus de leur regard unique et opaque, quand j'ai tellement envie de m'asseoir pour qu'ils me piétinent, de me coucher là et de ne plus leur donner d'existence, j'ai un truc. Je regarde leurs visages un à un.
Accoudée au chariot, je les scrute. J'en repêche un, puis un autre, puis un troisième, jusqu'à ce que le trouble cesse, jusqu'à ce que l'envie de m'évanouir s'estompe, jusqu'à ce que je sois rassurée et rassasiée, capable de suivre le courant à nouveau. Un a un, ils sont tous terriblement touchants. Chaque visage est passionnant, même (ou surtout ?) celui qui est abîmé, ravagé ou stupide. Cette vieille femme parcheminée sous son masque de cuir, 5 minutes auparavant faisait partie du monstre ; quand je me force à obsehige02rver son visage, elle sort du ventre de l'animal, radieuse, unique, des hirondelles se posent sur une des lignes du tour de sa bouche, en partance pour un autre printemps ; cet enfant insupportable qui hurle ce que je n'ai plus le droit de dire, je le regarde et lui souris (il faut toujours sourire aux enfants qu'on regarde, surtout dans les supermarchés, sinon ils ont peur et pleurent encore plus fort), je suis la courbe de sa joue écarlate jusqu'à celle du nez qui coule, je vois son front pur, agité par les remous que nous y faisons, j'imagine la photo d'identité sur son permis de conduire  ;  ce jeune homme aligné dans une brochette qui tient toute l'allée, qui murmure à l'unisson avec ses amis une drôle de comptine muette et menaçante, je le regarde de loin (il ne faut plus regarder les jeunes gens de près, ils aboient et mordent), lui trouve tout à coup un grain de beauté sur la tempe comme un pointeur de fusil laser et, parce que je suis alors à deux doigts de les perdre, j'entrevois toute la beauté de son visage, l'éclat sombre de ses paupières bleutées. Oui, j'aime les visages, je suis souvent touchée aux larmes par des visages, ils me ramènent de parfois très loin. Ce sont eux qui me manquent le plus sur le Net.

"Et en plus, elle fait des digressions, on va jamais s'en sortir !" Tant pis… ! on est parti pour le billet le plus long de Dedicacessen, le plus verbeux, le moins pesé. Higelin m'a aussi appris ça, le premier : à regarder les gens et la beauté.  Et à être décousue. Et à ne pas compter le temps. On en était où ? Oui, le fabuleux visage de Jacques Higelin en très gros plan, raviné, accidenté, où tous les traits on été repassés à l'encre deux fois, étirés, creusés -oh ! Là j'ai levé la tête au ciel pour me replonger dans le souvenir de ce moment et vous savez quoi ? le bon dieu ou son neveu, ou le diable en visite a bouffé une lotte géante ce midi. Il vient d'en rendre l'arête. Elle est en suspension au-dessus de ma tête. Vous la voyez ? Non, mais sans plaisanter, il est fou ce nuage, non ?- Comment ? Oui, bon, on va pas en parler trois plombes non plus, du Jacques. Il était là entre nous deux, il était très beau. Et puis ?! Et puis nous sommes repartis, il nous a raccompagnés dehors et je ne voulais pas y venir puisque je ne me souviens même pas du bruit que fit le baiser d'adieu.

Vous avez déjà lu "les lettres d'amour d'un soldat de vingt ans" ? Vous devriez, elles résument ce qu'il est, bien plus sûrement que tous mes mots en vrac. Il était à l'aube de sa vie d'adulte et déjà tout était en germe. Dans ses grandes mains qui traçaient les mots d'amour, il y avait déjà toutes les histoires, les vampires, les rousses au chocolat, les petites amies des ennemis publics numéro un, les putains, les fauves et les clodos ; il y avait déjà toutes les notes, et le bois des guitares qu'il caresserait, les plis des accordéons, l'ivoire des pianos et celui des placides éléphants, ses paumes contenaient déjà les lutins et les prisonniers, les jeunes filles en pleurs et les alpinistes amateurs, Calvi, Mahut, BBH, ses enfants artistes, ses épouses et amantes splendides, son lyrisme, les fesses de déesse d'Aziza, les chansons d'Arthur, et… moi un ptit peu. Mais ça, ihige03l ne le sait pas, alors chhhhhhhhhhhhhhh…

Higelin, pour finir, c'est mon grand réconfort, il m'a accompagnée toujours, dans les tempêtes les plus rudes, et toujours ça marche. Les marécages m'appellent ? Je le fais chanter et sa voix est la plus forte. Il est, de ma famille de cœur, un des flambeaux les plus brillants, les plus droits, les plus fidèles aussi. Je lui devais bien une dédicace, un plat (ICI), à mon tour un geste dérisoire et gratuit d'amour : il m'a obligée à cultiver la joie, et la fantaisie, parfois j'oublie, il me retrouve dans le noir, allume une veilleuse et reste jusqu'à l'aube. Il est la folie qui m'accompagne et jamais ne m'a trahie.

Ps : Ma sœur-amie Flo m'apprend à l'instant qu'Higelin Jacques est entré dans le Petit Larousse (au chocolat !) 2008. Champagne !

– je me demande qui sont ses voisins… Espérons pour eux qu'ils ne soient pas trop pisse-vinaigre et pour lui, qu'ils ne le dénoncent pas sans arrêt à la police des dicos pour tapage nocturne. Oh, il fait si noir dans les livres quand on les ferme, surtout lorsqu'ils sont bien épais… Je ne sais pas si c'est une si bonne nouvelle…-

Crédit  photos : "Jacques Higelin" par Jean-Marie Leduc et Jacques Vassal édtions Albin Michel -"Higelin" par Jacques A. Bertrand chez Bernard Barrault Editeur - "Jacques Higelin" par L.Rioux et M. Wathelet collection "paroles d'auteur" chez Seghers - Sinon y en a une piquée là : http://www.jeanhenry.com/ - une (parmi les arbres) de la campagne promo du dernier album - et une enfin, floue, made in maison (la troisième), tout comme le montage central. Hop.

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Commentaires
T
Hier, j'ai cliqué sur amazon parce que chez moingoumango elle a mis un extrait de José Gonzalez, que je ne connaissais pas, ignare que je suis, et du coup j'ai pris du Higelin aussi...comme j'irais à la pharmacie prendre un médicament...et demain, oui, demaiiiin, tu dois être..? je penserai à toi...
L
Oui, oui il faudrait que je m'y mette.. Le Jacques, je le cotoie depuis tant d'années.. la vie s'écoule, le temps avance son manteau.... coucher ses émotions avec des mots ensoleillés comme lui..
C
Coucou Annie... J'ai bien fait de venir m'égarer par là... après ton joli conte de la reine violette, la touchante lettre à Colette, j'ai été parcourue de frissons d'émotions variées en lisant ton hommage à Higelin. Moi c'est par mon papa que je l'ai découvert. Mes parents l'écoutaient à fond et avec mon frère on chantait ses chansons à tue-tête. Puis mon père et Higelin sont devenus copains du temps où mon père allait au festival de Calvi. Je me rappelle une fois on est allé le voir en concert en famille, on a passé la soirée avec lui et ses musiciens ensuite, je me rappelle que tout-le-monde s'amusait bien et que j'étais fière car assise à côté de lui, et qu'il avait dit que j'avais un joli prénom... ;)<br /> <br /> Tu me donnes envie de me replonger dans ses albums et de me réapproprier ces chansons maintenant que je suis "grande", merci !
D
> Aïtout, pourquoi te frapperais-je ? c'est pas faux ce que tu dis.<br /> > Lcommebeauté, j'ai eu tant de mal à poser ceux-là, de mots. Enfin, quand je dis "du mal", c'est surtout avant. Je ne sais pas pourquoi on refuse tant de s'y mettre. Parce qu'on sait qu'au final tout sera loin de ce qu'on ressent ? Y a de ça. Parce qu'on oubliera un tas de choses ? oui, forcément. Mais une fois que j'ai été posée, j'ai galopé, ça s'est écrit en une demi-heure, très vite. Alors, bien sûr, c'est tout ce que j'ai dit plus haut, c'est totalement imparfait, mais ça m'a fait un bien fou.<br /> > Merci Mona... pour ici et pour là-bas :)<br /> > toto, tu connais le jacquot ?!<br /> > Tit' !!!! raconte !!!!
T
C'est à cause de lui que je suis devenu tête en l'air et amoureux...
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